lundi 4 janvier 2016

Ça aurait dû

Ça aurait dû être un matin chagrin, un matin de rentrée avec une nuit de veille de rentrée où on ne dort pas assez, on se demande si on se souvient de comment faire son boulot, où on se réhabitue à sortir de la maison en laissant un nombre variable d'être aimés derrière soi.

Mais mon grand (enfin pas loin de 85 centimètres, à vue de nez) fournisseur de petits et grands bonheurs en a décidé autrement.

Réveillé au bruit des pas de moi-sa-mère, il a squatté la salle de bains pendant ma douche en se "lavant les 14 dents" (ie : en tétouillant sa brosse à dents), puis a babillé son envie de manger avant de s'emparer de son biberon, de coloniser sa chanceuse de mère en tant que fauteuil le plus confortable de la maison en m'offrant sa tête chevelue à embrasser pendant ce temps.

Puis chanter, lire pour lui en prenant le petit déj, le laisser dépiauter ma clémentine pour me la donner, quartier par quartier (environ) à la béquée...

Et partir avec un peu de blues mais surtout pleine de son amour et du mien pour lui, avec la perspective de son Ouiiiiiii ! enthousiaste quand je pousserai la porte ce soir.

lundi 28 septembre 2015

Douceurs d'automne

Comme il faut, comme on peut, se créer une carapace pour résister à ce qui ne nous va pas dans le monde, il faut bien regarder autour de soi et trouver le plus doux.

Comme des rires d'enfants, du soleil d'automne, de la douceur en plein air.

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Hier c'était les premières (très appréciées) descentes en toboggan de Lomalarchovitch.

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Il faisait beau, il y avait une petite fille beaucoup plus vieille mais pas tellement plus grande qui parlait l'extra-terrestre avec beaucoup de convictions, une grande soeur aux petits soins, une mère qui a failli se prendre un marron sur la goule (pas la faute de mon voisin, mais celle des marronniers et du vent qui soufflait bien).

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Il y avait mon tout petit tout fier de ses supers pouvoirs de marcheur grimpeur glisseur, ma grande crâneuse sur son beau vélo, un moment à trois joliment partagé.

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Et puis le retour, la sieste, du tricot tout doux pour les enfants présents et ceux à venir.

Notre toute petite portion de monde était jolie.

jeudi 28 août 2014

Expériences postières

L'autre jour, j'étais au petit bureau de poste près de chez nous pour y faire un massif envoi.

J'espérais vaguement qu'on pourrait m'aider à traiter en bloc cet envoi (genre : je paye et on passe l'ensemble dans des machines à affranchir). Las. Tout ce qu'on m'a dit c'est que de toute façon les timbres de collec' (dont je ne voulais pas), il n'y en avait pas parce qu'on venait de faire un inventaire alors faut aller en centre-ville. Sinon le distributeur de timbres il est là.

Fort heureusement, j'ai un peu la pratique du mailing et j'avais trié mes enveloppes en 92 / reste de l'Ile de France / reste de la France / reste du monde. Ce qui m'a permis d'acheter mes carnets puis de peser chaque enveloppe qui allait dans des contrées exotiques et acheter la vignette correspondante.

La principale difficulté, et pas la moindre quand vous manquez de sommeil, c'est de conserver l'ordre des enveloppes et de récupérer les vignettes DANS LE MÊME ORDRE, dans le but de coller la bonne vignette au bon tarif sur la bonne enveloppe.

Et après, je me suis installée comme j'ai pu en plein milieu du bureau de poste et collé tous mes timbres. Modernité totale des installations, retour en arrière brutal de l'usagère (je ne sais pas si on a franchi le cap de parler de clients ???) qui n'avait pas joué à coller des timbres aussi nombreux depuis bien des années.

J'en suis sortie un peu partagée, de cette expérience.

Et puis hier matin, j'entends trois coups frappés discrètement. Je bondis à la porte pour y trouver "le facteur des colis", que je remercie de n'avoir pas sonné, et qui me répond qu'il l'a fait exprès puisqu'il sait qu'on a un bébé.

Tout gentil et fort attentionné, il m'a même posé les volumineux colis à un endroit plus pratique que dans le chemin.

Du mal à envisager que ça tienne de la même maison, tout ça.

(Mais merci à lui, encore et encore) !

jeudi 26 juin 2014

La grande flemme

La flemme d'allumer l'ordinateur, d'écrire, de bouger, la flemme ou les tiraillements qui rappellent à l'ordre. La flemme de m'installer sur mon tabouret ergo-japonisant pour lire et commenter ce qui se passe ailleurs [1].

Un peu moins de 3 semaines. MAX. Bizarre. Dans trois semaines maximum il y aura un bébé dans cette maison. S'il se fait sentir très concrètement dans mon corps, j'ai encore du mal à faire le lien avec la réalité d'un nourrisson dans nos bras sous peu.

Et puis parlons-en de ces trois semaines. Les parents arrivent, il y aura donc une garde rapprochée autour de moi tout le temps : pourquoi attendre ?

Hey Petit Machin, tes derniers cheveux, tes petits ongles et tes 15 grammes de gras par jour, tu peux faire ça de dehors, aussi, tu sais ? ;)

Parce que mine de rien, on a hâte de faire ta connaissance.

Note

[1] et puis cette histoire de commentaires qui m'enchaînent dans les spams me saoule, d'une force !

mardi 13 mai 2014

Au royaume du glucide les féculents sont rois

J'ai longuement hésité à publier ce billet sur le blog privé. Pas envie que des personnes mal intentionnées viennent fourrer leur nez dans cette intimité qui est la mienne en ce moment.

Ce qui me fait pencher vers le public est un encouragement, qui date déjà un peu, de Krysalia.

Krysalia a cette grande qualité de partager ses expériences, dans tous les domaines dans lesquels elle en a, avec une grande générosité. Elle m'a donc soufflé que ça serait bien que je parle de ce que je vis et comment.

Le partage étant, dans mes valeurs, plus important que de me laisser pourrir par la toxicité des malveillants, me voilà partie, donc, et sur la partie publique qui plus est.

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